Amélie Dionne passe au moins 3 jours par semaine, 9 mois par année à Québec. Son horaire est chargé et réglé au quart de tour.

« Quand j’arrive ici en début de semaine, j’ai mes dossiers avec mes collègues ministres », lance la députée.

Lorsqu’elle n’est pas au Salon bleu pour prendre part aux périodes de questions, elle multiplie les rencontres, avec la ministre du Tourisme, notamment.

« Amelie Dionne, ça a été un naturel de la choisir comme adjointe gouvernementale. Elle a été mon attachée de presse au ministère du Tourisme », explique Caroline Proulx.

Son mandat actuel: analyser l’hébergement touristique partout au Québec.

« Pour les régions et particulièrement pour le Bas-Saint-Laurent, c’est important. Il y a beaucoup de projets sur la planche à dessin présentement, on est en déficit d’hébergement », explique Mme Dionne.

Chaque semaine, elle rencontre également les autres députés de la CAQ dans l’Est-du-Québec, qui collaborent sur plusieurs points.

« On a cette chance, d’avoir l’opportunité de travailler ensemble, d’être nombreux dans le caucus de l’Est. Je suis un nouvel élu et Amélie a beaucoup d’expérience. De collaborer avec moi et de m’aider avec des questions, et le travail collectif qu’on a, c’est tout le monde qui est gagnant », déclare Mathieu Rivest, député de Côte-du-Sud.

Des commissions parlementaires

Elle siège aussi sur des commissions parlementaires, ou même, elle les préside.  C’était le cas ces dernières semaines, pour un projet de loi en éducation que tous les partis ont étudié, article par article.

« C’est une discussion très animée. En tant que présidente, c’est de m’assurer que tout le monde est dans le décorum, que les discussions sont courtoises, qu’elles se font dans le respect. Ça demande beaucoup, beaucoup d’attention. »

Être questionnée par les journalistes dans les corridors ou se lever en chambre pour souligner des bons coups dans sa région fait aussi partie de sa réalité. Lorsqu’elle est à Québec, son équipe prend le relai à son bureau de comté.

« Les prises de décision, les commissions parlementaires, les projets de loi qu’on vote, tout ça pour améliorer notre système au Québec et notre politique gouvernementale, c’est ici que ça se passe. Ce sont des heures et des heures comme parlementaires qu’on effectue, mais qui c’est tout aussi important que mon travail en circonscription. »