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Crise des pêches en Gaspésie: trois ministres déployés

Publié le 15 juin 2018 à 17:02, modifié le 15 juin 2018 à 17:02

Par: CIMTCHAU

La situation des pêches est à ce point critique que trois ministres ont été déployés en Gaspésie cet après-midi pour démontrer leur support aux pêcheurs et aux travailleurs de l’industrie.

Pierre Moreau, Laurent Lessard et François Blais ont tenu un point de presse à l’usine E.Gagnon et Fils cet après-midi.

Plusieurs travailleurs qui craignent pour leur sécurité d’emploi avec ces fermetures de zones ont été rassurés.

Il y a quelques semaines au Bas-St-Laurent, le ministre François Blais avait annoncé des investissements de 6,4 millions pour un projet pilote destiné aux travailleurs des industries saisonnières.

Cet après-midi, il a annoncé que les travailleurs des entreprises touchées par les fermetures de zones en Gaspésie pourront bénéficier de ce projet pilote. Les entreprises vont pouvoir offrir des formations à ses travailleurs.

«Le gouvernement du Québec offrira aux entreprises un remboursement équivalent à 100% des dépenses de formation admissible incluant les salaires de leur main-d’oeuvre», explique François Blais, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Le ministre des Pêcheries trouve inacceptable que les pêcheurs gaspésiens aient eu à négocier avec le fédéral dans les derniers jours entre autres pour s’assurer de pêcher jusqu’à dimanche.

Il veut demander au ministre Dominic Leblanc à ce qu’un protocole de cogestion soit élaborer afin de savoir comment réagir lorsqu’une baleine sera dans une zone. Il tient à ce que l’industrie connaisse à l’avance les manières de faire. Il maintient qu’il ne faut absolument pas revivre la situation présente l’an prochain.

«On est capable d’agir intelligemment quand une baleine est en présence dans nos zones de pêche déjà certifiés. On réduira nos efforts de pêche. On n’aura donc pas à négocier avec personne. On connaîtra d’avance la séquence de décision et la prise de décision en fonction du risque que peut occasionner la présence de mammifères chez nous», mentionne Laurent Lessard.