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Cri du coeur des commissions scolaires de l’Est-du-Québec

Publié le 14 novembre 2019 à 16:58, modifié le 14 novembre 2019 à 17:30

Par: Patrick Giguère

Les représentants des commissions scolaires de l’Est-du-Québec ont partagé leurs craintes mercredi en commission parlementaire. Et ils n’y sont pas allés de main morte.Les porte-paroles craignent que plusieurs écoles de village doivent fermer leurs portes.

C’est dans un cri du cœur que les représentants de l’Est-du Québec appelé à témoigner à tour de rôle en commission parlementaire ont exprimé leur réalité régionale au ministre de l’Éducation. En plus de perdre de leurs pouvoirs décisionnels au profit de Québec, ils devront jongler avec de nouvelles tâches administratives. «Sachant que dans nos régions, nous avons des effectifs personnels réduit au maximum ainsi que des employés de cadre qui occupent plusieurs fonctions administratives, comment va-t-on y arriver. Il y a des limites à exiger plus avec moins. » s’exclame Ginette Côté, présidente de la commission scolaire de l’Estuaire.

«Comment le ministre peut-il affirmer connaître les besoins en éducation alors que depuis sa nomination, il ne s’est jamais présenté sur aucun territoire de tous l’Est-du Québec ? » ajoute Francine Cyr, la présidente de la commission scolaire de la Gaspésie et des îles.

Durant son discours, la présidente de la commission scolaire de l’Estuaire, Ginette Côté a affirmé que le projet de loi pourrait jouer sur la vitalité des municipalités si certaines écoles ferment. «L’adoption de ce projet de loi viendrait supprimer ce lien qui permet de répondre aux besoins individuels et collectifs de nos communautés. »

Le député Sylvain Roy soutient ces élus scolaires.«Bien écoutez je suis tout à fait d’accord avec les gens des commissions scolaires. On va perdre énormément de pouvoir et de capacité de gérer l’éducation en région en fonction de l’intérêt des jeunes et des spécificités de notre territoire »Le président de la Commission scolaire René-Lévesque croit que ministre Roberge doit prendre un pas de recul.«Je pense qu’il n’aura pas le choix de revenir sur sa décision avec les commentaires notamment qui ont pu être mentionnés hier soir par les trois présidentes du regroupement. » souffle Jean Couture.

Aux termes de la transformation des commissions scolaires en centre de service, Québec affirme que des économies de 45 millions de dollars sur quatre ans seront réalisées.