Trois de ces quatre personnes actuellement hospitalisées ont reçu une première dose d’un vaccin il y a plus de 14 jours et l’autre il y moins de 14 jours. Un premier vaccin est une protection de départ en soi et l’immunisation devrait être plus complète avec une deuxième dose.

«La protection, même avec deux doses, il y a des risques aussi; c’est pour cela on a besoin de tous les gens, même si vous êtes vaccinés ou non, de continuer à suivre les directives de la Santé publique», a indiqué la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Dre Jennifer Russell.

Jusqu’ici, plus de 120 000 citoyens ont reçu une première dose, dont 33 000 personnes au cours des sept derniers jours, pour une moyenne quotidienne de 4700 vaccins. Cela représente 18,4 % de la population dans la province.  Le nombre de doses rendues disponibles a été à la hausse dans la zone 4 du Nord-Ouest, région fortement aux prises avec le variant britannique.

«Il y a 28 % de la population qui est vaccinée dans cette zone, c’est plus haut que le reste de la population à ce moment-ci; c’est notre réponse à l’éclosion au variant du Royaume-Uni», a ajouté Dre Russell.

Dans la région d’Edmundston cette semaine, les gens ont pu se faire vacciner dans les pharmacies ou lors de cliniques communautaires.

-«C’est parce que les pharmacies donnent le vaccin, j’aime mieux cela que les grands centres, j’ai pris une chance, mon mari aussi»;

-«J’ai comme l’impression qu’à mesure que la population et la province met un plus de vaccination dans la zone 4, on va commencer à voir un bon résultat et on va s’en sortir».

Les autorités gouvernementales s’attendent à ce tous les Néo-Brunswickois désireux de se faire vacciner puissent avoir obtenu une première dose d’ici juin et une deuxième en septembre.

«C’est notre but à ce moment-ci de protéger le plus grand nombre de personnes, le plus vite possible», a poursuivi Dre Russell.