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Nouvelles

181 cas confirmés au Québec

Publié le 21 mars 2020 à 13:25, modifié le 21 mars 2020 à 14:27

Par: CIMTCHAU

La province compte 42 cas confirmés de coronavirus de plus dans les dernières 24 h. Quatre personnes sont décédées de la maladie, portant le bilan à cinq.

Les quatre personnes décédées habitaient la même résidence privée pour aînés que la première victime de la COVID-19 dans la région de Lanaudière.

« Chaque geste va nous permettre de réduire la contagion et de sauver des vies », a mentionné le premier ministre François Legault en ouverture du point de presse quotidien du gouvernement du Québec, samedi.

Cette augmentation des cas confirmés était attendue, a précisé François Legault, en raison du plus grand nombre de tests effectués au courant des derniers jours. Par ailleurs, 1500 personnes sont en attente de résultats à travers la province.

« [Les chiffres] nous rappellent la force de ce virus, qu’il faut prendre au sérieux. Ça nous montre l’importance de limiter les contacts physiques pour sauver des vies », a ajouté le premier ministre.

Le Bas-Saint-Laurent compte toujours qu’un seul cas confirmé selon le plus récent bilan.

Pas de retour à l’école avant mai… minimum

Tout porte à croire que la fermeture des écoles sera prolongée bien au-delà du 30 mars. « La date de retour à l’école la plus optimiste est le 1er mai. Mais, il est possible que ça aille plus loin que ça », a indiqué François Legault.

« On se concentre sur l’aplanissement de la courbe. On regarde toutes les hypothèses et les possibilités au jour le jour. On applique des principes. Il faut que la société fonctionne, mais on ne peut pas courir de risque », a commenté le directeur national de la Santé publique Dr Horacio Arruda, alors qu’il est difficile de faire différents scénarios à long terme.

Urgence sanitaire prolongée

Lors du point de presse, le premier ministre a également ajouté que son gouvernement prolongera l’état d’urgence sanitaire pour une période de 10 jours tout en rappelant des consignes déjà énoncées cette semaine.

« La grande majorité des Québécois respectent les directives, il ne faut pas partir en peur. Mais, concernant les déplacements, il est important d’éviter d’en faire autant que possible d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre, dans les prochaines semaines », a souligné François Legault.

Le directeur national de la Santé publique a renchéri en envoyant comme message à la population que ce « n’était pas le temps de lâcher ». « Je sais que je radote. Mais il faut répéter, répéter, répéter », a dit le Dr Arruda.

Recours à la force ?

L’objectif du gouvernement demeure pour l’instant de convaincre les personnes qui ne respectent pas les consignes. La mise en place de mesure plus coercitive n’est pas encore envisagée, mais Québec s’y prépare, s’il faut en arriver là.

« On va commencer à contraindre les personnes qui ne respectent pas les consignes, surtout si elles ont déjà été avisées dans des situations que l’on pourra documenter. On pourra envoyer des agents de la paix », a laissé entendre Horacio Arruda.

Peut-on s’attendre à voir la Sûreté du Québec intervenir auprès de touristes récalcitrants qui se baladent toujours dans Charlevoix, par exemple ? Pas pour le moment, répond François Legault : « Il n’est pas prévu à court terme que la SQ donne des amendes. La ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault est cependant en discussion avec les corps policiers si jamais il faut être prêt. »