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Une usine de crème glacée basque et ses dérivés?

Publié le 31 août 2018 à 15:14, modifié le 31 août 2018 à 15:19

Par: CIMTCHAU

Est-ce que la crème glacée basque se retrouvera à nouveau sur les tablettes des épiceries? Des agriculteurs ont l’ambitieux projet de construire une usine de production de crème glacée et de ses dérivés. Ils demandent aux candidats à l’élection provinciale de s’engager à soutenir l’économie des régions.

Les premiers 500 contenants de la crème glacée basque se sont envolés en une semaine seulement. L’engouement est tel que la production est doublée en 2015. Elle est produite et vendue localement. «On trouve aberrant que du lait parte de la région vers les grands centres, pour se faire transformer et ensuite redescendre en région pour se faire consommer», a fait remarquer le membre du comité de crème glacée basque, Jean-François Rioux.

L’année suivante, le centre de développement bioalimentaire du Québec à La Pocatière en fabrique 6000 unités. Après avoir mis le projet sur la glace pendant deux ans, les agriculteurs veulent aujourd’hui aller plus loin, en construisant une usine de production de crème glacée, mais aussi de dérivés comme le lait, le beurre, la crème et le yogourt. Cette laiterie pourrait créer dès le départ 3 à 5 emplois. «Sky is the limit. Si on pouvait transformer l’ensemble du lait qui est produit dans le Bas-Saint-Laurent dans une petite usine ici, je pense qu’on pourrait facilement créer près de 100 emplois avec ça», a expliqué le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis.

Des négociations sur la gestion de l’offre inquiètent

D’autant plus que plusieurs agriculteurs craignent des changements dans le système de gestion de l’offre lors des négociations de l’ALENA du gouvernement canadien. «Ce sera un plan B pour les régions. Si on n’a plus la gestion de l’offre dans les régions, un avenir peu luisant se dessine», a souligné Jean-François Rioux.

Le projet demanderait des investissements de 3 à 4 millions de dollars. Si tout se déroule bien, le premier contenant de crème glacée de l’usine pourrait voir le jour en 2020. L’objectif est d’utiliser uniquement des produits locaux, par exemple des petits fruits ou encore des produits dérivés d’érable.