Deux écoles de pensées se sont rencontrées hier soir lors de la consultation publique. D’un côté les citoyens qui désirent voir une glace de dimension nord-américaine être implantée, comme c’est le cas en ce moment.

« Imaginez-vous nos atomes à Gaspé évoluer sur une glace plus grande que celle du Canadien de Montréal. Pour moi ça n’a pas de sens en terme de développement », explique un citoyen de Gaspé.

Et de l’autre, les défendeurs d’un projet de glace à dimensions olympiques.

« Je pense qu’on a plus de patineurs de vitesses qui peuvent être freinés dans leur progression ou être obligés de s’exiler plus jeune si on a une glace de format standard », ajoute une autre résidente.

Des personnes présentes ont fait valoir l’argument du pourcentage d’utilisation actuelle des installations.

« Nous le hockey mineur, présentement on n’est pas loin de 55% d’utilisateur. Patins artistiques et hockey adultes, 21%. Et une clientèle de patin de vitesse 5% »

Toutefois, d’autres représentants du club de patinage de vitesse ont prit soin de rappeler que le projet sera utile à long terme.

« Ça fait 3 mois qu’on existe, qu’on est sur les patinoires. On croit beaucoup en notre club. »

Devant ses 2 visions, le maire de Gaspé a présenté hier l’idée d’implanter un système de bande rétractable. Ainsi, chacun pourrait y trouver son compte. Toutefois, des frais supplémentaires sont rattachés à cette technologie.

« Une glace olympique coute grosso modo 2 millions de plus qu’une Nord-Américaine. Si on ajoute le système rétractable, c’est un autre à peu près demi-million de plus. Donc on est à 2 millions et demi de plus qu’une glace nord-américaine. On va regarder sur le portrait financier global si ça rentre », explique le maire de Gaspé, Daniel Côté.

Les élus devront retourner à la planche à dessins rapidement. Ils ont jusqu’au 21 février pour soumettre un projet auprès du gouvernement du Québec. Et s’il est accepté, il sera financé au 2/3 par le provincial.