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Chasse au cerf sans bois dès 2018?

Publié le 1 février 2018 à 17:05, modifié le 1 février 2018 à 17:05

Par: CIMTCHAU

Le directeur régional de la gestion de la faune pour la Gaspésie et les Îles envisage de permettre la chasse au cerf sans bois sur l’ensemble du territoire de la Gaspésie dès l’automne 2018. Rejoint ce matin à son bureau de Sainte-Anne-des-Monts, Claudel Pelletier répond cependant par la négative à la demande du député Sylvain Roy qui réclamait hier, une sous zone exclusive à la Baie des Chaleurs dès cette année.

Le député était entouré hier de citoyens et de représentants des chasseurs et des agriculteurs qui réclament des actions concrètes et immédiates de Québec pour contrôler la surpopulation de cerf de Virginie qui pose problème dans la Baie-des-Chaleurs.

M. Pelletier précise que l’émission de permis à la chasse au cerf sans bois en 2018 dépendra cependant de la rigueur de l’hiver actuel.

« Dans des hivers très rigoureux par exemple, on peut perdre jusqu’à 40% de la population. Ça fait qu’à la fin de l’hiver, on va regarder si c’est possible d’émettre un certain nombre de permis de cerfs sans bois», dit M. Pelletier.

Le directeur régional espère que les chasseurs qui auraient ces permis chasseront sur le territoire de la Baie-des-Chaleurs. Quant à la création d’une sous zone pour ce secteur avant 2019, il est catégorique.

« La réponse claire c’est non (…) Il faut départager clairement et déterminer à quel endroit la ligne va passer pour nous permettre par la suite d’avoir de modalités de gestion adaptées aux densités de population des deux sous zones », explique M. Pelletier.

La sous zone serait donc en place à partir de 2019. Ce territoire dont les limites restent à déterminer pourrait offrir une période de chasse plus longue, un quota par chasseur plus élevé et un certain nombre de permis à la chasse au cerf sans bois, selon le directeur.

« Nos biologistes en région, on travaille déjà là-dessus, à essayer de départager la zone en fonction de la population mais aussi en fonction des chasseurs et permettre aux agents de conservation de la faune de faire leur travail correctement», dit le directeur régional.

M. Pelletier dit aussi prendre en compte les craintes de la population relativement à une intensification de la chasse dans la Baie. C’est que les chasseurs y seront plus nombreux à traquer et abattre les cerfs où ils sont, c’est à dire très près des maisons.

« Quand on permet du prélèvement, avec des armes, peu importe quelle arme, autour des maisons, ben ça amène tout une autre problématique. Le fait de créer une sous zone et de modifier les modalités de chasse ça ne règlera pas tous les problèmes non plus», estime M. Pelletier. »

Il invite par ailleurs les citoyens à cesser de nourrir les cerfs. En plus d’être considéré comme dommageable pour la santé des cerfs eux-mêmes, le nourrissage contribue en plus à les garder près des habitations et des routes.

M. Pelletier dit aussi prendre en compte les craintes de la population relativement à une intensification de la chasse dans la Baie. C’est que les chasseurs y seront plus nombreux à traquer et abattre les cerfs où ils sont, c’est à dire très près des maisons.

« Quand on permet du prélèvement, avec des armes, peu importe quelle arme, autour des maisons, ben ça amène tout une autre problématique. Le fait de créer une sous zone et de modifier les modalités de chasse ça ne règlera pas tous les problèmes non plus», estime M. Pelletier. »

Il invite par ailleurs les citoyens à cesser de nourrir les cerfs. En plus d’être considéré comme dommageable pour la santé des cerfs eux-mêmes, le nourrissage contribue en plus à les garder près des habitations et des routes.