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Changements climatiques : l’agriculture adaptée pour réduire les émissions de GES

Publié le 27 mars 2023 à 09:43, modifié le 27 mars 2023 à 09:44

Par: Honorine Ngountchoup

Plusieurs agriculteurs considèrent qu’il est important de pratiquer une agriculture plus verte. Pour y arriver, ils doivent diminuer les gaz à effet de serre de leur production. L’Union des producteurs agricoles les a sensibilisés à l’adaptation aux changements climatiques, comme pour ce maraîcher.

« Ce que j’ai vraiment appris la principalement, c’est que la principale source de gaz à effet de serre sur mon type de ferme c’est le sol, paradoxalement. On ne penserait pas à ça.» dit Étienne Goyer, producteur maraîcher de la ferme Le village du jardin.
Michèle Poirier, présidente régionale de l’UPA Gaspésie-Les Îles.

Les chercheurs d’Agriclimat travaillent à dégager des pratiques qui seraient implantées à court terme et facilement réalisables. Les agriculteurs attendent déjà leurs propositions.
« Ce qu’on a besoin à l’heure actuelle c’est des connaissances scientifiques qui vont un petit peu plus loin que ce qu’on a présentement pour qu’on soit capable de cibler exactement les bonnes actions concrètes à faire pour progresser un petit peu dans cette direction-là.» précise Étienne Goyer.
Le projet pilote se décline en deux parties, soit cibler les principales problématiques climatiques de la région et les mesures d’adaptation à développer. Et soutenir les fermes qui y participent pour qu’elles puissent émettre un bilan carbone et qu’elles agissent sur leur émission. L’UPA de la Gaspésie-Les-Îles compte d’ailleurs agir comme courroie de transmission de l’information auprès des entreprises.
« Nous ça va être d’être capable d’avoir des données être capable d’avoir de la sensibilisation et de ramener ça aux autres producteurs agricoles. Si tout est concluant, on va amener ça à toutes nos entreprises et on va être capable d’avoir des projets qui doivent partir avec de ces nouvelles données là.» décrit Michèle Poirier, présidente régionale de l’UPA Gaspésie-Les Îles.

Mais l’agriculture du futur à un coût et les entreprises qui souhaitent s’orienter vers ce modèle ne cachent pas leur intention : elles auront besoin d’un soutien financier pour y arriver.
« C’est sûr que si on veut collectivement réduire l’émission des gaz à effet de serre de l’agriculture, il va falloir mettre la main à la roue et peut-être aussi à la poche parce qu’il y a des pratiques qu’il va falloir implémenter qui coûte quelque chose au producteur. On va avoir besoin d’être soutenu dans cette démarche-là et dans ce contexte-là.» exprime Étienne Goyer.

Les avantages des fermes du futur au-delà de la réduction des gaz à effet de serre auront également un impact positif sur la productivité. Les producteurs maraîchers et éleveurs de la Gaspésie-Les-Îles sont donc dans l’attente des résultats du projet pilote avant de verdir leur récolte.