Cégep Gaspésie-Les-îles : Incertitude face à l’accueil d’étudiants internationaux
Publié le 4 novembre 2024 à 16:15, modifié le 4 novembre 2024 à 16:15
Par: Maissem Sahraoui
L’incertitude plane concernant la possible réduction du nombre d’étudiants internationaux, souhaitée par le gouvernement québécois. Du côté du Cégep de la Gaspésie-Les-Îles, le recrutement et les ententes outre-mer se poursuivent.
À la mi-octobre, Québec annonçait vouloir réduire le nombre d’étudiants étrangers sans pour autant pénaliser les établissements des régions, ni diminuer l’accès aux programmes dispensés en français. Pour les installations de la région, comme le Cégep de la Gaspésie et des îles, des précisions se font encore attendre.
« Le recrutement d’étudiants étrangers pour le Cégep de la Gaspésie et des îles c’est d’abord une façon de venir consolider nos programmes d’études et d’assurer la pérennité de certains de nos programmes. », mentionne Yolaine Arseneau, directrice générale du Cégep de la Gaspésie et des îles.
Les programmes de foresterie, de maintenance industrielle, de génie électrique ou encore d’aquaculture font partie d’une entente à double diplôme avec des établissements scolaires outre-mer. Au cours des dernières années, l’établissement a vu le nombre d’étudiants internationaux grimper de manière considérable.
« Le cégep de la Gaspésie et des îles fait beaucoup de promotion et de recrutement auprès des étudiants français ou issus des pays de la francophonie pour venir étudier dans tous nos autres programmes d’études parce que (…) ce beau partage culturel entre nos étudiants et les étudiants qui viennent des pays francophones amène cette belle richesse-là dans notre campus. », ajoute la directrice générale.
Selon la directrice générale, l’impact de ces possibles restrictions priverait aussi les commerces de la région d’une certaine clientèle, mais aussi d’une main-d’œuvre à temps partiel.
« Ce qu’on espère c’est que le ministre se positionne pour nous dire ce qu’il entend par région, qu’est-ce qui va être protégé entre guillemets pour les régions. Ça, c’est la grande question. C’est sur ça que l’on veut avoir des réponses. », indique Yolaine Arseneau.
Le projet de loi du ministre de l’immigration, Jean-François Roberge, poursuit son cheminement à l’Assemblée nationale, mais n’a pas encore été adopté. La Fédération des cégeps devrait participer n aux consultations particulières cette semaine.