5 700 médailles ont été fabriquées grâce au programme DTI du CCNB «On faisait des relais avec les étudiants les profs, enlever les plaques ou les médailles sur les plaques et recommencer les impressions c’est certain que la calibration était fonctionnelle s’assurer que la machine tourne toujours» explique l’enseignant du programme Marcel Poitras.

Les enseignants ont imaginé le modèle sur un écran et ont créé un prototype avant de le modéliser avec l’imprimante 3D. «C’est un danseur hip-hop là et puis avec ça on a réussi à contourner le profil de ce logo-là» poursuit-il.

Il s’agissait d’une première commande de ce type. Ils ont relevé ce challenge et ont mis les bouchées doubles en faisant tourner près d’une quinzaine d’imprimantes 3D. «Chaque médaille prend près 20 minutes à le faire donc x 5500 plus la manutention entre où il faut nettoyer les plaques recommencer l’impression donc dans le tour on compte à peu près trois semaines. Au bout de ligne on pouvait faire 350-380 médailles par jour» ajoute Marcel Poitras.

Ce projet a été bénéfique autant pour les étudiants que pour les enseignants en travaillant sous pression «C’était une belle opportunité pour arriver puis prendre un service de nos étudiants à la communauté parce qu’on peut modéliser n’importe quoi avec le logiciel» selon l’enseignant.

Mais le défi était de taille. Afin de gagner du temps, les enseignants ont imaginé un logo qui ne remplit pas toute la médaille. «Réduire le matériel, encore là c’est le côté volume qu’on regardait pour minimiser le temps d’impression plus que possible» commente Marcel Poitras.

Malgré un délai très serré, le programme est heureux d’avoir pu remettre les 5700 médailles de participations pour tous les danseurs et danseuses de la compétition.