Les appels d’offres sont lancés depuis cet après-midi. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick veut privatiser la vente du cannabis. «Vous ne pouvez pas diriger une entre prise de la même façon qu’on devrait gérer le gouvernement», déclare le ministre des Finance, Ernie Steeves. Il croit que le modèle de gestion gouvernemental est trop complexe pour répondre aux besoins du secteur de la vente au détail.

C’est pourquoi Fredericton est à la recherche d’un seul exploitant qui serait responsable de la vente, la distribution et l’exploitation de marijuana partout dans la province. Le ministre estime que le rôle du gouvernement devrait être de règlementer et non de vendre. Dans ses six premiers mois d’exploitation, Cannabis NB a enregistré des pertes de près de 12 millions de dollars.

Les citoyens rencontrés sont plutôt indifférents face à cette annonce.«Je n’ai pas vraiment d’opinion sur ça. Ça ne me dérange pas. Je n’en prends pas et ceux qui veulent en prendre c’est leur problème», partage une passante.

Les promoteurs ont jusqu’au 10 janvier pour manifester leur intérêt. L’entrepreneur choisi devra présenter un plan qui garantira le maintien et le développement des services de vente de cannabis. «Notre rôle comme gouvernement est de protéger le public. Laissons le secteur privé faire des affaires», affirme M. Steeves.

En attendant le changement de modèle, Cannabis Nb continuera ses activités normalement. La société de la Couronne est d’ailleurs déterminée à offrir un meilleur rapport qualité/prix à ses clients.

« L’annonce récente et le processus concernant la future vente et distribution du cannabis au Nouveau-Brunswick appartiennent au gouvernement provincial. Chez Cannabis NB, nous entendons continuer à concentrer nos efforts en vue d’améliorer nos prix et réduire nos coûts», commente le président et chef de la direction de la corporation Patrick Parent