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«Ça va trop bien» à la ferme verticale de Saint-Léolin

Publié le 26 juin 2020 à 17:49, modifié le 26 juin 2020 à 18:58

Par: CIMTCHAU

Alors que la chaleur affecte les récoltes de nombreux agriculteurs, une entreprise de Saint-Léolin se retrouve avec un heureux problème : elle est en rupture de stock. La ferme hydroponique EnoGrow ne peut répondre à la demande grandissante de produits locaux.

Ça va vraiment bien à la ferme verticale hydroponique de Saint-Léolin. Même trop bien… Daniel Ratté et sa conjointe Chantal ont installé leurs cultures dans cette ancienne école il y a environ neuf mois. Depuis l’ouverture de leur entreprise, appelée EnoGrow, il y a un tel engouement pour leurs produits que les propriétaires ont de la difficulté à répondre à la demande.

« On peut seulement ouvrir entre 9 h et midi parce qu’on n’arrive pas à produire assez. C’est pas à cause des problèmes climatiques. C’est parce qu’on n’a pas l’équipement qu’on a besoin pour remplir 2280 mètres carrés», explique le copropriétaire Daniel Ratté.

Pour remédier à ce problème, les propriétaires doivent s’équiper de nouveaux appareils. Ils envisagent d’embaucher de la main-d’œuvre très bientôt. Pour approvisionner ses plants en nutriments, un fil nutritif coule à l’intérieur des colonnes. On peut même changer le goût des légumes, en changeant leur condition de croissance.

« On est capable d’inverser les cycles de culture en mettant la lumière de nuit où est-ce que c’est plus frais, plutôt que de la mettre de jour. C’est très adaptable comme système», précise-t-il.

Le mode de production agricole hydroponique est idéal lorsque la météo est imprévisible. Daniel Ratté affirme que la sécheresse ne les touche pas du tout.

« En partant du Pôle Nord, en allant jusqu’à la planète mars ou en passant par le Sahara, le système est adaptable à n’importe quelle situation climatique ce qui en fait la beauté. En plus, si on parle de zones arides, le problème de sécheresse comme on vie présentement, notre système économise 90 pour cent d’eau par rapport à une culture conventionnelle. »

Même si Daniel ne croit pas que les fermes hydroponiques représentent l’avenir de l’agriculture, il est persuadé que c’est un pas dans la bonne direction pour assurer une stabilité alimentaire.