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Bioparc de la Gaspésie: le fédéral accorde près de 200 000 $

Publié le 28 août 2019 à 17:02, modifié le 29 août 2019 à 17:38

Par: CIMTCHAU

Le Bioparc de la Gaspésie bénéficie d’une aide financière de près de 200 000 $ d’Ottawa. C’est la députée fédérale Diane Lebouthillier qui en a fait l’annonce ce mercredi matin.

Un montant de 182 400$ permettra de bonifier l’expérience nocturne, Dormir avec les loups, du Bioparc de la Gaspésie. Les futurs participants de cette activité pourront profiter de nouvelles installations et observer les loups de manière encore plus privilégiée.

«L’aide financière va nous permettre de remplacer les tentes prospecteurs par des cabanes de bois ronds, des cabanes trappeurs en forêt. Ce sera alors plus confortable que les tentes, il y aura également un chauffage d’appoint. On aura une installation pour les groupes. Un point d’observation un peu VIP sur les loups qui sera dédié aux participants de l’activité », a précisé la directrice générale du Bioparc, Marie-Josée Bernard.

Cette subvention s’inscrit dans le cadre du Fonds pour les expériences canadiennes (FEC) qui soutient des projets permettant, entre autres, de développer le secteur touristique. L’activité Dormir avec les loups du Bioparc était alors tout indiquée.

« Le projet qui a été déposé par le Bioparc répondait à l’effet de recevoir du tourisme international en Gaspésie », a souligné la députée fédérale Diane Lebouthillier.

Cette saison, de la mi-juin à la mi-août, l’activité a accueilli 125 visiteurs, notamment des groupes scolaires. Depuis l’an dernier, Dormir avec les loups a d’ailleurs connu une augmentation de 20% de participants. De ce nombre, 30% était des touristes européens.

«Avec le renouvellement des installations, on sera en mesure de prolonger cette période-là, on sera en mesure d’offrir l’activité au printemps, à l’automne et possiblement à l’hiver », a expliqué Mme Bernard.

Le projet qui existe depuis 2013, est l’unique chance de se rapprocher des loups et d’écouter leurs hurlements pendant 24h, étant donné que ces bêtes ont disparus de la péninsule acadienne, il y a environ 150 ans.

« C’est sûr que c’est quelque chose à essayer dans sa vie, c’est certain. L’expérience, le fait que ce soit proche d’ici, que c’est au Bioparc, c’est sûr que c’est pas quelque chose qu’on vit à tous les jours», a dit une visiteuse.

Le Bioparc travaillera prochainement sur le plan des nouvelles installations avec un architecte. L’appel d’offres sera lancé à la mi-septembre.

Dès mai 2020, il sera possible de participer à l’activité Dormir avec les loups en profitant des nouvelles installations, dont les cabanes rustiques.