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Berce sphondyle : Attention aux brûlures

Publié le 26 mai 2022 à 16:44, modifié le 26 mai 2022 à 16:44

Par: Félix Côté

L’été est synonyme de jardins, de plantes qui poussent et de soleil. Par contre, il y a aussi les mauvaises herbes… et, certaines d’entre elles peuvent être dangereuses… et même causer des brûlures.

L’été n’est pas tout à fait installé en Gaspésie. La nature profite tout de même de belles conditions pour pousser et prendre de l’expansion. Mais tout n’est pas que beauté bucolique.

« C’est des brûlures, mais vraiment des brûlures au premier et au deuxième degré. Fais que ça fait vraiment des cloches d’eau et ça laisse des cicatrices après. La peau devient teintée ou c’est comme si on s’était versé un bon verre d’eau chaude, ça fait la même affaire », mentionne la directrice générale de l’Organisme de Bassin Versant Matapédia-Restigouche.

Voici la Berce sphondyle. À première vue elle peut paraître inoffensive. Mais, attention! Elle est envahissante et peut même nuire à la santé. Au courant de la dernière décennie, cette espèce a pris une expansion spectaculaire dans le bassin versant Matapédia-Restigouche.

« Ça devient une plante qui envahit tous les types de milieux. Moi je l’ai vu pousser entre des cracks de ciment, entre le bâtiment et le ciment des édifices, donc c’est comme un pissenlit, mais ce qui arrive c’est que c’est une espèce exotique qui est toxique. Ça veut dire que la sève créée des brûlures », démontre-t-elle.

Cette espèce est précoce et on recommande de l’arracher pour éviter qu’elle ne se reproduise.

« Ça, c’est une plante de cette année, elle ne fleurira pas cette année, mais elle va fleurir l’année prochaine. Mais, si on la laisse là, elle va refleurir et elle va faire… C’est par bouquet, chaque bouquet va porter jusqu’à 800 graines. Fait que s’il y en a plusieurs sur un plant on va se retrouver avec 800 fois 4… », explique Mireille Chalifour.

Pour se débarrasser de la Berce, on peut aussi appliquer des pesticides. Sauf que…

« Elle est résistante aux pesticides, elle a une certaine résistance aux pesticides ce qui fait qu’il faut en mettre beaucoup. Fait que là on s’en vient un choix éthique de qu’est-ce qu’on décide de faire », déplore la directrice de l’OBVMR.

Une chose est sûre, pour éviter que l’espèce envahisse tous les terrains chacun doit faire sa part.

« C’est votre responsabilité en tant que citoyen, en tant que commerce, en tant qu’entrepreneur, en tant qu’agriculteur, en tant que ministère de l’Environnement, en tant que ministère des Transports, et le CN, faut que vous veniez aider le milieu », remarque Mme Chalifour.

Le combat sera difficile. L’important après avoir traité avec les pesticides c’est de repeupler la biodiversité du terrain.