Plusieurs résidents de Bas-Caraquet ont réclamé la réinstauration du système de transport qui était en place il y a quelques années. Si la municipalité peut compter sur un financement de base offert par un organisme de la région, la viabilité du projet n’est toujours pas assurée.

« Nous, c’est plutôt un service communautaire pour les gens de notre communauté, comme je vous ai dit tantôt, les équipes sportives, que ce soit le déplacement des personnes âgées, on a plusieurs foyers de soins ici. Des activités comme la cueillette de pomme, ces choses-là. On sait qu’on peut partir avec le 40 000 $ de l’organisme qui est préavancé. Nous, la municipalité, si le projet est viable on va passer ça au conseil, une résolution, de voir si on peut les supporter. », nous mentionne M.Chiasson.

Un service similaire est offert dans la région, l’organisme Déplacement Péninsule assure le transport des citoyens depuis 5 ans, sous certaines conditions. Face à une demande toujours plus forte et une population vieillissante, la directrice générale, Mme Arsenault, se réjouit du projet proposer par Bas-Caraquet.

« Les gens ont besoin de se déplacer, et le covoiturage aussi c’est merveilleux. On félicite Bas-Caraquet et on va vraiment encourager ce projet-là. On est fier d’eux. »

L’élaboration d’un autre programme de transport est actuellement analysée par deux étudiants de l’Université de Moncton au campus de Shippagan. Si le projet est viable, ce sera un service supplémentaire offert par Déplacement Péninsule.

« Ça s’appelle transport Péninsule, on est en train de travailler ce dossier-là présentement pour essayer d’avoir des minibus qui vont voyager à travers la Péninsule acadienne. Donc le projet est sur la table, une étude est en train de se faire et ça devrait être fini en juin probablement cette étude-là. », explique-t-elle.

Bas-Caraquet a déposé son rapport financier plus qu’encourageant pour l’année 2019. Le taux d’endettement de la municipalité est de 2,6 % soit nettement plus bas que celui de bien d’autres agglomérations de la province. Une situation économique favorable pour la création de nouveaux projets.

M.Chiasson, se montre confiant : « On est en bonne situation financière, notre taux de taxation est quand même très bas si on se compare aux autres villes et villages. Oui, c’est encourageant pour un projet comme celui-là. »

Un comité sera mis sur pied au cours des prochaines semaines afin d’étudier si un service de transport serait viable à Bas-Caraquet. Le maire espère que les discussions pourront s’entamer avant les élections municipales du mois de mai.