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Baie-Saint-Paul s’oppose au registre québécois des armes à feu

Publié le 22 janvier 2019 à 15:46, modifié le 22 janvier 2019 à 21:03

Par: CIMTCHAU

Les Québécois ont jusqu’au 29 janvier pour procéder à l’enregistrement de leurs armes d’épaule. La loi est toutefois loin de faire l’unanimité auprès des chasseurs et des collectionneurs. Hier soir, la Ville de Baie-Saint-Paul a d’ailleurs pris position dans ce dossier en s’opposant au registre.

La décision ne pas fait l’affaire du maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin. Mais lundi soir, cinq de ses six conseillers ont voté contre le registre québécois des armes à feu, demandant au gouvernement Legault de l’abolir.

«Ma position c’était que, comme municipalité, on n’avait pas à s’impliquer dans ce dossier, sauf que la majorité de mon conseil l’a vu autrement. Moi je dis que tout à coup, en faisant ça, qu’on améliorait nos chances de prévenir d’une tragédie…», se défend Jean Fortin.

Pendant ce temps, une manifestation se prépare dans Charlevoix, aussi pour dénoncer le registre québécois des armes à feu. Elle se tiendra, lundi prochain, devant les bureaux de Baie-Saint-Paul de la députée Émilie Foster.

«Mon Facebook ne dérougit pas. Si on était une centaine de personnes dans la cour, à ce moment, ce n’est pas moi qui entrerais dans sa salle de conférence, c’est madame Foster qui sortirait dehors répondre aux questions du monde. Passons une loi qui est censée, et on va être pour. Si on pouvait sauver un décès, par ce registre, je dirais oui aussi. Je les enregistrerais mes armes. Mais c’est faux. C’est un faux sentiment de sécurité», explique le chasseur contre le registre Léopold Thibeault.

Selon lui, le PPA, le permis de possession d’arme à feu sans restriction que possède les chasseurs, est largement suffisant.

«On l’obtient de la GRC, après enquête, et c’est toute une enquête. À partir de cette enquête, ils jugent si tu es apte ou non à recevoir un permis de possession et d’acquisition d’arme à feu», explique-t-il.

Le coût de la mise en place du registre québécois est évalué à 20 millions de dollars. Plusieurs adeptes aimeraient que cet argent soit utilisé pour faire de la prévention auprès des personnes aux prises avec des problèmes familiaux, de violence conjugale ou de santé mentale.

Le registre canadien des armes a pour sa part été aboli en 2012.