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Assurance-emploi : La fraude cause des maux de tête aux prestataires

Publié le 20 janvier 2022 à 17:02, modifié le 20 janvier 2022 à 17:04

Par: CIMTCHAU

Des dizaines de citoyens sont aux prises avec des problèmes d’assurance-emploi ces jours-ci. La fraude qui sévit dans les systèmes informatiques du gouvernement fédéral cause notamment des arrêts de paiements, une situation dénoncée par plusieurs.

Les fraudeurs et les logiciels malveillants causent bien des maux de tête à des prestataires d’assurance-emploi.

« Quand les logiciels du gouvernement détectent la fraude ou l’intrusion d’un logiciel frauduleux, ce qu’ils font à ce moment-là, ils vont bloquer carrément le dossier », explique la coordonnatrice du Mouvement Action Chômage Pabok GÎM, Nadia Mongeon.

Cette situation cause des arrêts de paiement. Des citoyens se retrouvent donc sans revenu pendant plusieurs semaines. Le Mouvement Action Chômage Pabok reçoit quotidiennement des demandes d’aide à ce sujet.

« Depuis que janvier est commencé, c’est une bonne moyenne d’environ quatre appels de ce type-là par jour. C’est beaucoup quatre appels, ça veut dire qu’il y a beaucoup de gens qui sont pris dans cette situation-là », assure madame Mongeon.

 

La députée Kristina Michaud dit aussi recevoir de nombreux appels chaque jour sur des cas de fraude. La bloquiste dénonce cet état des choses.

« On a connu certaines fuites de Desjardins, les données se sont ramassées dans l’univers de l’internet et dans les mains des fraudeurs et ça crée plusieurs problématiques, notamment pour les gens de chez nous, peut-être plus qu’ailleurs. […] Ce que l’on comprend, c’est qu’il semble manquer de ressources directement au gouvernement, pas assez de gens, pas assez d’enquêteurs pour faire la vérification des dossiers […] Ce que l’on demande au gouvernement c’est vraiment de prendre ça en main, je ne sais pas si c’était une priorité pour les prochaines semaines, mais il faut que ça le devienne », mentionne la députée de la circonscription Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristine Michaud.

Pour sa part, la ministre Diane LeBouthillier s’est contentée de répondre par écrit. Elle affirme être bien au fait de ces types de cas et que ses bureaux de circonscription en traitent sur une base régulière. Elle assure que tous les cas sont pris très au sérieux et transmis aux autorités compétentes au sein du gouvernement.