« Si on ne protège pas cette côte-là dans un avenir rapproché, il sera trop tard », a fait savoir le maire de Le Goulet, Paul-Aimé Mallet.

Des casiers à homards, des piquets de bois et de la terre ont été endommagés en raison de la tempête Dorian. Ces éléments qui servent a protéger le Village se retrouvent désormais éparpillés sur la plage.

« La dernière tempête de samedi, elle a presque toute emportée, presque 75%, voyez ce qui reste », a dit M. Mallet.

L’heure est maintenant au nettoyage.

« Ça alourdit beaucoup mes tâches, parce que je vais voir ce qui se passe pour essayer de ramasser ça du mieux qu’on peut, puis c’est très dur, parce que c’est pris dans le sable », a confié le responsable de l’entretien du Village, Alyre Brideau.

Le maire souhaite depuis plusieurs mois ajouter une importante quantité de sable sur le long de la côte afin de prévenir des dégâts comme ceux survenus lors de Dorian. Mais, dans une déclaration écrite, le ministère de l’Environnement explique que le dossier est en cours d’analyse.

« C’est pour ça qu’on pousse le ministère de l’Environnement, on a demandé de faire une étude d’impact sur l’environnement. Puis on demande un permis, puis maintenant, il nous manque le permis d’exploitation. Il nous dise, ça va venir, ça va venir, mais ça traîne, ça fait plusieurs mois », a souligné le maire de Le Goulet.

Selon lui, les dégâts qu’a laissés l’ouragan montrent bien l’urgence d’agir.

« Qu’est-ce qui arrive si le Village est tout inondé avec une bonne tempête. Qui sera le responsable ? Est-ce que ce sera le Village qui sera responsable ou le ministère de l’Environnement? », a soulevé M. Mallet.

Dans l’attente du permis du ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick, le maire de Le Goulet craint qu’une autre tempête fasse des dommages bien plus graves, notamment aux maisons proches de la mer.