Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Apprendre le métier de pompier dès le secondaire

Publié le 16 septembre 2019 à 15:00, modifié le 16 septembre 2019 à 15:00

Par: CIMTCHAU

Dès octobre, 8 élèves de l’école secondaire du Plateau seront dans le feu de l’action. Avec plus d’une dizaine d’inscriptions, la MRC de Charlevoix-Est pourra offrir la formation « Pompier 1 » à des élèves de 14 ans et plus.

« Ils vont faire le vrai programme de pompier 1, comme les vrais pompiers volontaires. Ça va leur permettre d’être pompiers dans une municipalité de 25 000 habitants et moins », explique Tobie Jean, Lieutenant-préventionniste au service de sécurité incendie de la MRC de Charlevoix-Est.

Tous comme les sapeurs qui reçoivent la formation de l’École nationale des pompiers, les jeunes apprendront les techniques d’intervention, allant de l’appareil respiratoire à l’extinction de feu. En tout temps, ils seront supervisés par des pompiers d’expérience.

« Naturellement, on ne les enverra pas tout de suite au feu, je rassure les parents. Chaque municipalité qui a un pompier va lui affecter un parrain pour veiller à ce que ce jeune-là, il ne lui arrive rien. Parce ce que c’est en voyant des interventions aussi qu’on devient meilleur », affirme Tobie Jean.

L’École secondaire du Plateau a accueilli le projet à bras ouverts. De nombreux élèves ont démontré leur intérêt.

« On est très content de voir l’engouement des jeunes face à ce projet de pompier 1 là », se réjouit le directeur adjoint de l’école secondaire du Plateau, François Rochette.

Pénurie de pompiers

Le contexte de pénurie de main-d’œuvre touche aussi le domaine de la sécurité publique. En offrant cette formation, la MRC de Charlevoix-Est espère pouvoir recruter de futurs pompiers dans ses rangs.

« Il manque de pompier. Ça s’en vient grave, puisqu’il y en a beaucoup qui, pour rester poli, ont de l’âge dans les pompiers et quand ces gens-là vont partir, il va avoir un problème dans certaines municipalités », prévoit Tobie Jean.

«Ça nous permet de contribuer aussi à notre société, notre communauté. Les jeunes vont être attitrés à leur municipalité où ils habitent donc oui, ça va aider à contrer la pénurie de main-d’œuvre », explique le directeur adjoint.

Le service de sécurité incendie souhaite éveiller une étincelle chez les jeunes.

« Ces jeunes-là, si on les accroche à 50%, ça va être déjà bon. Ça va être 4 pompiers de gagner qui vont être déjà formés pour une municipalité, donc ça va être gagnant-gagnant », espère le Lieutenant-préventionniste.