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Apprendre aux enfants comment agir avec les chiens

Publié le 28 janvier 2020 à 12:21, modifié le 28 janvier 2020 à 15:51

Par: CIMTCHAU

Éviter les morsures et apprendre aux enfants comment interagir avec les chiens. C’est le but du nouveau programme éducatif de la Force policière d’Edmundston lancé ce matin à l’école de Saint-Basile.

 

Les élèves de troisième année des écoles primaires d’Edmundston recevront bientôt de la visite bien spéciale. Lexxa, un berger allemand de cinq ans et son maître, le policier communautaire Pierre Schelling entament une tournée afin d’éduquer les jeunes aux différents comportements canins. Pour l’initiateur du projet, la relation entre la bête et l’enfant est naturelle mais elle doit être balisée.

 « Un enfant, pour lui un chien c’est comme un frère, un ami. Il y a une chimie. Ça fait une problématique parce que les enfants vont vers les chiens et ils essaient de créer ce lien-là. »

Un livre éducatif à colorier a aussi été créé afin d’apprendre aux élèves les signes précurseurs d’un danger chez le chien. Le but ultime: éviter les morsures.

 « Pour les enfants, c’est les quatre choses de base. L’approche vers un chien. Les signes, comment reconnaître les signes d’un danger. Quoi faire si on est frappé par un chien. Donc  d’aller au sol et de savoir les positions de base à adopter. »

Et l’initiative semble porter fruit chez le public cible. CIMT Nouvelles a pu s’entretenir avec quelques jeunes présents. Ils pouvaient tous nous énumérer les étapes à faire en présence d’un chien.

Pourquoi les élèves de troisième année ? C’est que 57% des victimes de morsures sont des enfants de moins de 10 ans. Et ils connaissent la bête dans bien des cas selon monsieur Schelling.

« 60 à 70% c’est un chien soit de famille, soit de la parenté ou un chien des voisins. Les chiens qui sont de l’extérieur et qui sont libres ne feront habituellement pas ce genre de choses là. »

Questionné à savoir quel est le comportement à proscrire chez les jeunes, le policier est catégorique. C’est le non-respect de l’environnement de la bête.

« Ils ne respectent pas la bulle du chien. Ils ne comprennent pas le langage des chiens.  Même chose avec les adultes ».

Pierre Shelling explique qu’en cas de comportement dangereux, le calme est primordial.

« Les chiens sont intéressés par les mouvements. Donc ils veulent aller vers quelque chose qui bouge. Si l’enfant ne bouge pas, le chien se désintéresse après 25-30 secondes et s’il y a une activité ailleurs il va y aller »

Si la réception des jeunes est bonne, le programme pourrait être adapté à des niveaux scolaires supérieurs et même, aux adultes. Des sessions seront également offertes à la bibliothèque publique Mgr-W.-J.-Conway.