Mon topo Ambulances : pas de garanties au Restigouche-Ouest
Publié le 12 octobre 2017 à 15:59, modifié le 16 octobre 2017 à 20:39
Par: CIMTCHAU
C’est aujourd’hui qu’avait lieu la deuxième rencontre entre les élus du Restigouche-Ouest et Ambulance NB.
Ils se sont réunis dans la Communauté rurale de Kedgwick pour discuter de la couverture des services paramédicaux et de l’emplacement du garage régional d’Ambulance NB. Une première rencontre avait eu lieu à la fin août à Edmundston, quelques semaine après le décès de la jeune Amélie Akerley dans des circonstances tragiques.
Les élus n’ont pas été en mesure d’avoir les garanties demandées en ce qui concerne la présence d’au moins une ambulance, 24 heures sur 24, dans la région. Une réponse qui déçoit la maire de Saint-Quentin, Nicole Somers.
L’organisation assure toutefois que des analyses seront effectuées pour améliorer les processus de transferts entre les hôpitaux. «On est en train de regarder des modèles de transfert un peu partout au pays et aussi de travailler avec les institutions, les hôpitaux et les foyers de soins. C’est important, c’est pour pouvoir mieux planifier les transferts», explique René Boudreau, le président du conseil d’administration d’Ambulance NB.
Les changements pourraient faire en sorte qu’il y ait plus de paramedics disponibles pour les appels urgences.
«Pour les appels 911, ces personnes-là sont parties faire des transferts, elles ne sont pas sur le territoire. Je pense que de voir un changement de ce côté-là ça va être vraiment efficace.»
– Nicole Somers, Maire Saint-Quentin
Emplacement du garage
Lors de la réunion, les élus ont également appris que le garage d’Ambulance NB allait demeurer dans les limites de Saint-Quentin. Une décision qui déçoit la maire de Kedgwick. «Ils agissent selon les données qu’ils ont, et ils croient en leurs données, mais moi je ne les crois pas», souligne Janice Savoie. Elle aurait préféré que l’organisation s’installe au centre du territoire plutôt que dans la plus grande communauté.
L’organisation a évalué plusieurs scénario avant d’arriver avec cette décision. «Les temps de réponse ont été examinés, différents emplacements ont été étudiés et c’est la décision qu’on a prise», confirme le directeur des opérations chez Ambulance NB, Jean-Pierre Savoie.
