Une rencontre pour faire le point à eu mercredi soir, à Saint-Quentin. Bien qu’elle n’ait abouti à aucune solution concrète, les acteurs impliqués croient être sur la bonne voie.

L’équipe d’Ambulance NB a été accueillie en grand par le Syndicat canadien de la fonction publique qui est venu manifester. Pour eux, le système en place géré par le privé ne les a pas convaincu et ne leur inspire pas confiance pour la suite des choses.

« Ils ont eu 10 ans de contrat et ils ont démontré qu’ils n’ont pas la capacité de gérer un service d’ambulance dans la province. Je pense qu’il devrait y avoir une enquête. Ça a tellement été mal géré. Le public devrait prendre le contrôle du système », explique le président du SCFP, Daniel Légère.

La rencontre tant attendue se déroulait en marge de la manifestation. Des solutions concrètes pour pallier aux problèmes de déploiement ambulancier devaient être mises sur la table. Or, la porte-parole du Comité permanent de la santé de Saint-Quentin, Joanne Fortin, reste sur son appétit. Elle juge tout de même que le dossier avance, lentement, mais sûrement.

Joanne Fortin et le maire de Saint-Quentin, Nicole Somers, se sont dites satisfaite de l’écoute et l’ouverture d’Ambulance NB. Leurs demandes ont été écoutées. Elles se butent toutefois à la réalité qu’une telle situation ne se règle pas en un claquement de doigt.

Délai supplémentaire demandé

Un nouveau rendez-vous a été fixé au 1^er novembre. Selon le Président directeur-général d’Ambulance NB, Richard Losier, c’est à cette date que des solutions concrètes verront le jour. Cette promesse a été bien entendue par le maire. Nicole Somers assure qu’advenant le cas où Ambulance NB ne répond pas aux attentes et arrive les mains vides, la municipalité ira de l’avant avec un recours collectif.

D’ici là, Richard Losier promet que des ressources supplémentaires seront déployées dans le Restigouche-Ouest. Selon Nicole Somers, cette mesure peut rassurer la population, mais à court terme.