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Altercation entre un adolescent et un propriétaire de dépanneur : un citoyen dénonce la lenteur de l’intervention policière

Publié le 20 juillet 2018 à 13:12, modifié le 20 juillet 2018 à 17:09

Par: CIMTCHAU

Une altercation entre un adolescent et un propriétaire de dépanneur s’est produite à La Pocatière il y a environ une semaine. Un citoyen, qui a été témoin de la scène, déplore qu’il aura fallu presque trois heures avant que les policiers arrivent sur les lieux.

 

 

Une bagarre a éclaté entre un jeune et le propriétaire du marché du Quartier, Serge Dumas. Ca s’est produit le 12 juillet dernier. Selon le gérant de l’établissement, le jeune était soupçonné d’avoir déjà fait du vol à l’étalage dans le magasin et ça aurait dégénéré lorsqu’on lui a demandé de quitter. Un citoyen, François Gendron, lui, était au dépanneur par hasard. Il a croqué ces photos sur le vif alors que l’adolescent s’apprêtait à être maîtrisé par le propriétaire. Il était alors 18:05.

«L’ambiance était très violente. Les deux caissières en poste à ce moment-là étaient terrorisées, parce que ce n’est pas normal. Moi-même, j’ai vu la bataille et on ne s’attend pas à ça dans un dépanneur de village », a raconté le témoin.

Pendant ce temps, selon le témoin, les hostilités se poursuivaient à l’extérieur du commerce. Une dizaine d’adolescents se seraient montrés menaçants.  François Gendron et d’autres clients les ont empêchés d’entrer pour éviter que la situation dégénère. Mais ce qu’il déplore surtout, c’est que ça aurait pris trop de temps aux policiers pour se rendre sur les lieux. Une situation inacceptable selon lui.

« Si on calcule que ça a pris trois heures avant que les forces policières arrivent pour une situation où il y avait manifestement un problème potentiel puis qui continuait, ça aurait pu dégénérer si les citoyens n’étaient pas intervenu. Moi, je pense que l’intervention policière après beaucoup trop de temps. Elle n’était pas adaptée à la situation. Elle exprime un manque de compréhension du milieu ici, puis un manque de présence policière permanente», a déclaré François Gendron.

De son côté, la Sûreté du Québec, a été très avare de commentaire. Elle affirme qu’elle a reçu l’appel vers 18h15. Un premier intervenant aurait été rencontré 20 minutes plus tard. Mais les policiers ne confirment pas quelle heure ils sont arrivés sur lieux. La SQ explique qu’une enquête est en cours. Des accusations pourraient être portées dans ce dossier.