D’un côté des rayons chargés de nourriture… De l’autre des demandes d’aide alimentaire qui augmentent régulièrement. Entre les deux, des personnes du milieu qui veulent apporter des solutions. « On le faisait déjà avec les fruits et légumes et là aujourd’hui on est capable avec le programme Moisson Québec et le SACC de pouvoir distribuer le poulet, la viande, la boulangerie, on a même des mets préparés » affirme le propriétaire-franchisé du Métro de La Malbaie, Sylvain Bolduc. Durant le mois passé, 450 kg de nourriture ont été donnés par l’épicerie. « C’est en fonction des invendus, c’est en fonction des achats des clients, ça dépend des spéciaux qu’on a en magasin, ça dépend ce qu’on a vendu et pas vendu, c’est un peu aléatoire ce qu’on peut donner », ajoute Sylvain Bolduc.

En collaboration avec le SACC, le service d’aide communautaire de Charlevoix-Est, une quinzaine d’organismes partenaires peuvent bénéficier de ces dons de nourriture chaque semaine. « On congèle dès l’arrivée la viande également, les mets préparés. Il y a juste le frais et parfois on le transforme aussi. On va les transformer directement pour être capable de les redonner plus tard congeler sous une autre forme », explique la directrice générale de la SAAC, Lucie Carré.

En 2017, environ 80 paniers-repas étaient confectionnés par mois. Actuellement, le SACC en fait 111. « C’est surtout de les bonifier et de les adapter. Une personne qui a une condition médicale autre, parfois on leur fait venir 2 fois dans le mois  au lieu de seulement qu’une fois », renchérit Lucie Carré.

Moisson Québec porte le projet à l’échelle de la province et compte développer encore le programme. « C’est une grande première à La Malbaie. Métro a été le premier à embarquer dans le programme de récupération dans les supermarchés.(…) C’est sûr qu’on invite tous les autres à se joindre à ce super mouvement. » ajoute l’organisatrice communautaire de Moisson Québec, Claudie Desmeules.

Les trois grandes bannières en alimentation au Québec se sont associées à la démarche, ce qui donne espoir que l’initiative prenne de l’ampleur dans Charlevoix.