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Agression à Tadoussac : les citoyens soulagés des arrestations

Publié le 4 juillet 2019 à 11:58, modifié le 5 juillet 2019 à 11:37

Par: CIMTCHAU

On revient sur cette sauvage agression survenue à Tadoussac en octobre 2017. Une dame de 81 ans avait été battue dans son domicile. La Sûreté du Québec a finalement procédé hier à l’arrestation de deux individus dans cette affaire. Les gens de Tadoussac sont soulagés de ce dénouement.

Depuis les évènements, plusieurs citoyens se disaient apeurés. Ceux-ci ne comprennent toujours pas ce qui s’était passé, puisque le quartier est très tranquille et principalement habité par des personnes âgées. D’autant plus que le drame s’est produit en octobre, après la saison touristique. « Je vous dis qu’on barrait nos portes en plein jour », explique Jeanne Olsen, amie et voisine d’Aline Bouchard. « On était plus inquiets le soir. Habituellement, ici, des criminels, il n’y en a pas beaucoup », affirme quant à lui un résident du quartier. « On était un petit peu apeurés. Surtout qu’il y a beaucoup de personnes qui vivent seules », ajoute une autre voisine.

Depuis les évènements, Aline Bouchard n’est jamais revenue à son domicile. Elle y habitait seule depuis la mort de son mari. Certains voisins lui ont rendu visite. Aujourd’hui, malgré l’agression violente qu’elle a vécue, elle se porte bien physiquement. Psychologiquement, par contre, elle a subi de séquelles graves et est victime de troubles de mémoires. « Des séquelles pour le reste de ses jours et elle ne reviendra jamais de ça. Bien, elle avait des souvenirs, mais bien vagues », se désole sa voisine.

D’après les informations obtenues, un des deux suspects est connu de la famille. On ne sait toutefois pas les motifs derrière les gestes des agresseurs.

Aline Bouchard a été agressée et laissée pour morte dans la nuit du 23 au 24 octobre 2017. La fenêtre arrière de la résidence de l’octogénaire avait été fracassée et la maison saccagée. C’est un proche qui l’a retrouvé ensanglantée, sous un drap, le lendemain.

 

L’enquête aura pris près de deux ans avant d’amener à des arrestations. « Lors d’une enquête d’envergure comme celle-là, c’est sûr qu’il faut recueillir beaucoup d’éléments et beaucoup de preuves avant d’accuser quelqu’un. Alors les enquêteurs ont fait leur travail, qui a effectivement mené hier à l’arrestation de ces deux suspects », commente Christine Coulombe, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Les suspects, Christopher Sehota Paquet, 28 ans et Ko Prakongkham, 43 ans, tous deux de Québec, ont comparu ce matin au palais de justice de Québec sous différents chefs d’accusation, entres autres de tentative de meurtre, voies de fait graves, séquestration et introduction par effraction.

Selon les informations que nous avons obtenues, Christopher Sehota Paquet était l’ex de l’une des petites-filles de la victime. L’accusé aurait harcelé la femme plusieurs mois après leur rupture. Les deux accusés sont détenus et ont été transférés à Baie-Comeau pour la suite des procédures.

Avec les compléments d’informations de Nicolas Saillant, Journal de Québec.