La juge Tracey DeWare maintient la décision de la juge Anne Dugas-Horsman. Le résultat de la révision judiciaire a été rendu cet après-midi.

En février dernier, le tribunal avait retiré les accusations d’homicide involontaire contre les deux policiers. Selon la juge DeWare, la juge Dugas-Horsman n’a pas fait d’erreur en rendant sa décision. Pour les policiers, c’est évidemment un soulagement.

« La décision est celle de je souhaitais et que j’espérais. Je ne suis pas surpris. Ça a été un soulagement quand la décision a été rendue (…) Ils sont passés à travers un long processus pendant des mois et même des années avec une grande pression sur les épaules. Nous avons un grand respect pour la victime ici. C’est une tragédie et une vie précieuse a été perdue (…) Depuis la décision qui a été rendue en février 2017, ils ont recommencé à travailler », affirme l’avocat qui représente Patrick Bulger, Brian Munro.

Du côté de la famille de Michel Vienneau, la décision est très décevante. Son frère, Nicolas Vienneau, n’a pas voulu faire de commentaire à sa sortie du palais de justice. La procureure de la Couronne non plus.

Ce sont les amis et la famille de Michel Vienneau qui avaient initié une pétition en mars dernier pour que la décision soit renversée et qu’il y ait un procès. Cette pétition a été remise au procureur général de la province qui a finalement demandé une révision judiciaire.

Rappel des faits

En janvier 2015, Michel Vienneau a été abattu à la gare de train de Bathurst. Il revenait de Montréal avec sa conjointe. Les policiers Mathieu Boudreau et Patrick Bulger ont été accusés d’homicide involontaire. C’est un appel d’Échec au crime disant que Michel Vienneau était en possession de drogue qui avait mené à l’opération policière. Une enquête de la GRC de la Nouvelle-Écosse avait déterminé que l’homme de Tracadie n’était mêlé à aucune affaire criminelle.