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5 M$ pour les entreprises touchées par la pénurie de main-d’œuvre

Publié le 22 février 2019 à 18:11, modifié le 22 février 2019 à 18:13

Par: CIMTCHAU

Le ministre du Travail Jean Boulet a annoncé la bonification d’une mesure visant à soutenir les entreprises touchées par les problèmes de pénurie de main-d’oeuvre lors de son passage à Rivière-du-Loup aujourd’hui.

Le Programme de formations de courte durée bénéficie de 5M$ supplémentaire, portant le total de l’argent disponible à 15M$ pour l’année 2018-2019. Une enveloppe dont bénéficie Simetech Environnement qui, comme bien d’autres, a des postes vacants qu’elle peine à combler.

L’entreprise du Témiscouata pourra ainsi aider 15 de ses employés à obtenir une attestation d’études professionnelles en nettoyage industriel. Le tout grâce à une aide financière de 377 000$ du gouvernement Legault.

« On veut former des employés qui ont des aptitudes un peu spéciales pour travailler dans les papetières, les cartonneries, sur le terrain aussi. Ces personnes doivent également suivre des cours de conduite de camion lourd », explique Laurent Gagnon, président de Simetech Environnement.

Des besoins criants

Pas moins de 2 550 postes sont actuellement vacants au Bas-Saint-Laurent.

« Ce qui représente un taux de vacance de 3,2%. Le taux de chômage est de 4,3%, donc un peu inférieur à la moyenne provinciale de 4,4%. Mais, le taux de vacances est un peu plus élevé, donc la pénurie de main-d’oeuvre est extrêmement importante », fait valoir le ministre Boulet.

Le ministre fait valoir que le rapport de force entre employeurs et employés a changé au fil des années. « Avant, à mon ministère, on était habitué de recevoir des salariés qui cherchaient des emplois. Maintenant, il faut aller au-devant des entreprises qui recherchent des salariés », ajout-il.

L’aide financière pour la formation de courte durée répond à un réel besoin selon le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

« Que ce soit les employeurs, que ce soit les employés, les gens nous disent que s’ils veulent se recycler, il faut laisser le monde du travail pour retourner sur les bancs d’école. Donc dans ce sens-là, ça vient compléter un manque qu’il y avait dans le passé », soutient Denis Tardif.

D’autres mesures ont également été mises en place par le ministère du Travail. Des conseillers aux entreprises ont notamment pu intervenir auprès de 32 compagnie bas-laurentienne jusqu’à présent, afin de les soutenir dans leur problème de pénurie de main-d’œuvre.