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3L Express : les origines lointaines de Michael Novosad

Publié le 13 février 2019 à 18:30, modifié le 13 février 2019 à 18:08

Par: CIMTCHAU

Le membre le plus âgé de la brigade défensive des 3L nous parle de ses racines. Michael Novosad est loin d’avoir grandi dans une famille québécoise traditionnelle, puisque c’est du sang européen qui coule dans ses veines. Le vétéran de 35 ans nous raconte son histoire cette semaine à 3L Express.

Le défenseur des 3L, Michael Novosad, possède des origines particulières. Son père a des ancêtres ukrainiens, alors que sa mère est née en Écosse. Novosad détient donc la double citoyenneté canadienne et britannique. Chez les Novosad, le hockey n’était pas le sport numéro 1.

«C’était tout le temps le soccer saturday avec mon oncle, mon frère et mes grands-parents. J’ai commencé très jeune à jouer au hockey, puis c’était vraiment une passion pour moi. Mes parents ne comprenaient nécessairement, puisqu’ils n’ont jamais patiné de leur vie», a souligné Novosad.

Et en raison de son accent, ses coéquipiers ont toujours un malin plaisir à le taquiner.

«De me faire corriger constamment par mes coéquipiers de mes conjugaisons: le, la un, une, mon, ma. Je l’entends quand ça sort que ce n’est pas bon, mais c’est plus fort que moi», a mentionné le principal intéressé en riant.

Malgré son âge et ses 520 matchs d’expérience dans le circuit, incluant les séries, Novosad n’a pas l’intention de laisser sa place, de sitôt, à la nouvelle génération.

«Je veux qu’elle sache que ça ne sera pas facile de prendre ma job. Il faut qu’elle travaille fort comme que j’ai fait au cours de ma carrière. Il n’y a rien d’acquis, c’est difficile de jouer dans la LNAH», a conclu l’athlète originaire de Candiac qui détient deux baccalauréats universitaires.