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Madawaska-les-Lacs-Edmundston : main-d’oeuvre et transports

Publié le 18 septembre 2018 à 13:36, modifié le 19 septembre 2018 à 12:11

Par: CIMTCHAU

Dans une semaine, nous connaîtrons l’identité du prochain gouvernement du Nouveau-Brunswick. La course dans la circonscription de Madawaska-les-Lacs-Edmundston risque d’être particulièrement intéressante. Le recrutement de main-d’œuvre et l’entretien des routes sont au cœur des préoccupations.

Le déneigement des routes provinciales, la nuit, a fait réagir au cours de la dernière année. Les libéraux ont l’intention de rectifier le tir dans un prochain mandat.

«On a racheté cette année 48 nouvelles charrues. Il devrait y avoir théoriquement un nouvel entretien ou un entretien amélioré», assure la candidate Francine Landry. Cette dernière, priorise l’ajout de voies de dépassement sur la route 120.

Pour les progressistes-conservateurs ce tronçon doit changer de désignation ce qui élèverait les standards d’entretien. «C’est une route internationale entre deux ponts internationaux. Si on pouvait reconnaître ça, là on pourrait aller chercher des argents fédéral de ce côté-là pour aider justement à élargir à certains endroits», affirme Jeannot Volpé.

Les verts eux croient que des postes de péage sur les autoroutes doivent financer l’entretien des infrastructures. Ils souhaitent aussi favoriser le transport en commun. «Dans une région comme Madawaska-les-Lac-Edmundston, il faudrait voir ça comme des navettes, ou que ce soit peut être un petit autobus», suggère Denis Boulet.

Manque de main-d’oeuvre

En ce qui concerne le manque de main-d’œuvre dans les entreprises chaque parti a sa solution pour adresser la situation.«Retenir nos jeunes, accueillir plus d’immigrants et bien les intégrer bien sûr et automatiser plus de processus industriels»

De plus en plus d’entreprises se tournent d’ailleurs vers le recrutement à l’international. «Pour garder ces gens-là chez nous il faut qu’on ait un bon programme d’intégration des nouveaux arrivants donc, définitivement que je vais travailler avec les intervenants», propose Mme Landry.

Jeannot Volpé croit que de nouvelles garderies gérées par le gouvernement pourraient donner accès au marché du travail à plus de parents.«Des garderies qui pourraient être utilisées plus tard en soirée parce que les gens qui travaillent sur des heures différentes, ne finissent pas à 5 h, il faut qu’ils aient accès à ce genre de garderies-là»,affirme-t-il.