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175 judokas et gymnastes perdent leur local d’entraînement

Publié le 19 avril 2018 à 15:30, modifié le 19 avril 2018 à 15:30

Par: CIMTCHAU

La vente de l’École Thomas-Tremblay au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul n’a pas que des effets positifs. Parlez-en aux élèves qui y suivent des cours de judo et de gymnastique…Ils devront se trouver un autre local.

À chaque semaine, ce sont 175 personnes qui traversent cette porte pour pratiquer le judo ou la gymnastique. Mais comme le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul prévoit transformer l’ancienne école, elles devront s’entraîner ailleurs dès la prochaine session. Et pour leur professeure, ce n’est pas simple trouver un endroit pour ces types de sports.

«On se ramasse encore à la recherche d’un local. Les enfants en ont besoin je pense», affirme Diane Amyot.

«Ça prend un plafond assez haut pour pas que les pieds ne touchent le plafond. J’espère qu’on va en retrouver un autre car j’aimerais en refaire», avoue un jeune judoka.

«Je suis pas mal stressée parce qu’il y a les compétitions la saison prochaine. Il faudrait se pratiquer mais on n’a pas de local», ajoute une jeune femme.

«Ça nous inquiète. J’en ai un troisième qui aimerait en faire du judo l’an prochain. On se pose vraiment question à savoir s’il sera capable», complète un père de famille.

Ce n’est pas la première mais bien la troisième fois que Diane Amyot se retrouve sans local. La dernière fois, c’est à l’École Saint-Aubin qu’elle s’était fait enlever son emplacement. Elle avoue avoir bien hâte de trouver un espace permanent pour tous ses élèves.

«J’aimerais ça me stationner quelque part de façon que je n’aie pas à déménager. Disons qu’à 40, 50 livres le tapis, ça ne me tente pas de les remettre et de les déplacer à tous les cours», mentionne la professeure Diane Amyot.

Plusieurs réclament depuis des années un centre sportif à Baie-Saint-Paul et aimeraient même qu’il soit construit dans l’ancienne infirmerie des Petites franciscaines de Marie.

«Un complexe sportif, ça coûterait cher mais ça pourrait tellement mobiliser tellement de personnes. Il y en a qui donne des cours de conditionnement physique, du spinning, du workout», énumère Diane Amyot.

«L’autre projet qu’on a de pataugeoire adjacente au Centre éducatif, peut-être avoir d’autres locaux, est-ce que c’est possible d’ajouter d’autres locaux ? Ça on ne se le cachera pas, il y a peut-être des possibilités», avance le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin.

Des pourparlers sont en cours pour fournir aux adeptes de ces sports un local temporaire, le temps de trouver une situation permanente.